C'est le courant de race pure le plus répondu en France et dans le
Monde.
Une popularité qu'il doit à son volume réduit et à un
inébranlable amour de la chasse.
Très populaire, il a pourtant du mal, à trouver, dans le sérail
des chiens à sanglier, la place qui lui reviendrait naturellement.
Le caractère agréable du beagle
a largement contribué à sa popularité. Sa docilité envers son maître est un
agrément supplémentaire.
Le beagle est le courant de race pure le plus répandu en
France et même dans le Monde. Mais paradoxalement, il est plutôt rare sur les
terrains de chasse au sanglier. Ce qui est d'autant plus étonnant qu'avec un
cheptel que l'on peut estimer à 25 000 sujets inscrits au Livre des origine
françaises (LOF) et environ 2 000 naissances par an, il survole l'élevage des
courants dans notre pays et fait incontestablement partie des valeurs sûres.
Fort d'une élite qui brille dans le épreuves de chasse et
de beauté, il est une des seules races autorisées à
participer à la Coupe de France des chiens courants, quel
que soit le gibier sur lequel se déroulent ses épreuves.
Mais en revanche, on ne l'a encore jamais vu en Coupe de
France sur sanglier, ce qui semble confirmer qu'il n'est pas très répandu chez
les amateurs de ce gibier.
Ses atouts sont irréfutables. Physiques d'abord. Seul
petit courant non basset, il est compact dans sa construction, bien
proportionné, musclé et vigoureux. Son dos est horizontal et ferme. Le beagle
ne roule pas dans les allures. Son pas est sans contrainte avec beaucoup
d'allonge des antérieurs, droit devant, sans allure relevée, les membres
postérieurs donnant l'impulsion.
0n ne le présente plus, même si l'origine précise de la
race n'a jamais pu être établie car il était déjà connu dans les îles
britanniques dès le IIIe siècle. Le barde écossais Ossian cite dans une de ses
poésies ce chien très beau, avec une taille et un corps réduits, mais néanmoins
réputé pour la chasse, que les Bretons appellent «Beagle». Par la suite, on retrouve
quelques références à ce petit courant au XVIe siècle durant les règnes de
Henri VIII et d'Élisabeth 1. Le «National beagle club» fut créé en 1888 et le
"first national field trial", premier concours d'utilisation, eu lieu
en 1890, très précisément le 3 novembre qui par coïncidence se trouve être chez
nous le jour de la saint Hubert. Heureux présage ou pure coïncidence? Toujours
est-il que cela correspond approximativement avec son apparition en France.
Le beagle peut travailler seul, en paire ou composer une meute nombreuse
Il demeure bien peu probable que la race se soit toujours
présentée sous la forme que nous lui connaissons actuellement. D’autant que
l’appellation de «beagle» fut longtemps attribuée outre-Manche à des courants
parfois assez disparates et seulement réunis par leur petite taille et quelques
qualités morales communes. Aujourd’hui, la race est bien fixée et homogène,
dans une taille comprise entre 33 cm et 41 cm. Sa tête est assez
caractéristique, puissante sans être grossière, avec de grands yeux ronds brun
foncé ou noisette qui lui confèrent un regard doux et attachant qui demeure une
expression particulière de l’espèce. Le caractère agréable du beagle a
d’ailleurs largement contribué à sa popularité. Sa docilité envers son maître
et ses proches procure, il est vrai, un agrément supplémentaire. Seul petit
courant non basset, il est compact dans sa construction, bien proportionné,
musclé et vigoureux. La robe la plus répandue, du moins en France, demeure tricolore,
avec un manteau noir, bordé de brun parfois cuivré, le ventre, la gorge, le
museau et les membres blancs. Mais on rencontre aussi quelques sujets
bicolores, pour la plupart blancs et oranges, dénommés « lemons », et il faut savoir que toutes
les couleurs reconnues pour les courants, autres que « foie » sont
admises. L’Angleterre étant responsable des directives à donner à son élevage,
c’est le standard rédigé par le Kennel-Club et homologué par la Fédération
cynologique internationale (FCI) en 1987 qui fait autorité chez nous.
Au sanglier, le beagle est un chien vif, peu encombrant, qui se fait rarement
accrocher et qui est très rapide.
Il tient bien le ferme. Le revers de la médaille : il est parfois dur à arrêter.
En action de chasse, le beagle est grouillant, sans être
brouillon, très requérant, il se montre assez adroit dans le rapprocher. Il ne
doit pas serrer derrière, ni faucher ou tricoter devant. En un mot, c'est un
athlète dont la petite taille facilite des actions efficaces au fourré, car il
ne rechigne pas à pénétrer au fourré et à l'épine même dans les terrains
accidentés ou très pierreux, voire secs.
Son utilisation la plus académique demeure la chasse du
lièvre, car c'est pour cette discipline (que les veneurs britanniques nomment
d'ailleurs «beagling»), qu'il a été sélectionné. Mais grâce à ses capacités, il
peut convenir pour tous les gibiers à poils, du plus grand au plus petit et
peut tout aussi bien travailler seul, en paire ou composer une meute nombreuse.
On s'en sert communément pour le renard dans l'ouest et en Bretagne, le
chevreuil dans le sud-ouest et le sanglier (mais trop rarement) dans le sud et
en montagne, car il ne rechigne pas à pénétrer au fourré et à braver l'épine.
Son gabarit constitue une qualité irremplaçable vis-à-vis de cette végétation
dense où les petits chiens font merveille. Doué d'un réel courage et d'un inébranlable amour de la chasse, il est
très résistant. Très dynamique dans ses actions "vite", c'est à dire
rapide dans sa menée, il dispose d'un bon nez, ce qui lui permet d'être capable
de faire le pied si nécessaire.
Sa gorge de
cogneur est parfois un peu rauque, mais chaude, abondante, tonique même.
Concrètement, c'est un "puncheur" d'une redoutable efficacité. Ses yeux
brun foncé ou noisette lui confèrent un regard doux et attachant qui demeure
une expression particulière de la race. Le caractère agréable du beagle a
également largement contribué à sa popularité, et sa docilité envers son maître
et ses proches procure, il est vrai, un agrément supplémentaire.
Pour la chasse du lapin, son petit gabarit constitue une
qualité irremplaçable. Il se faufile dans la végétation avec une rare vigueur.
Doué d'un réel courage et d'un inébranlable amour de la chasse, il est très résistant.
Vite, c'est à dire dynamique et rapide dans la menée, il dispose d'un bon nez
et d'une gorge de cogneur parfois un peu rauque, mais chaude, abondante,
tonique même. Concrètement, c'est un "puncheur" d'une redoutable
efficacité qui peut tout aussi bien convenir au débutant enthousiaste qu'au
vétéran qui apprécie son esprit d'initiative. Fort d'une élite qui brille dans
les épreuves de chasse et de beauté, il est une des rares races qui participe
aux épreuves de travail sur quasiment tous les gibiers. Détail qui pèse lourd
dans la balance qui guide le choix de nombreux chasseurs. Avec un cheptel de
près de 15 000 sujets inscrits au Livre des origines français (LOF) et plus de
2 000 naissances annuelles, exactement 2 017 en l'an 2000, le beagle survole
l'élevage dans notre pays et fait incontestablement partie des valeurs sûres.
Chien courant
vigoureux, compact dans sa construction, donnant une impression de distinction
dénuée de tout trait grossier, le beagle est aimable et éveillé, ne montrant ni
agressivité ni timidité. Sa tête est de bonne longueur, puissante sans être
grossière, plus fine chez la femelle, sans rides ni froncement. Son crâne,
légèrement en dôme, est de largeur modérée, avec une légère crête occipitale.
Le stop bien marqué divise la tête dans sa longueur entre l'occiput et
l'extrémité du nez de façon aussi égaIe que possible. Le museau n'est pas en
sifflet, les lèvres sont raisonnablement bien descendues. La truffe est large,
de préférence noire mais une pigmentation moindre est admise chez les chiens à
robe plus claire.
Ses grands yeux
ronds, brun foncé ou noisette lui confèrent un regard doux et attachant qui
demeure une expression particulière de la race. Ses oreilles sont assez
longues, arrondies à l'extrémité. Lorsqu'on les étire, elles atteignent presque
l'extrémité du nez. Elles sont attachées bas, leur texture est fine et elles
pendent gracieusement contre les joues. Son fouet est fort, de longueur
modérée, bien couvert de poils, surtout sur la partie inférieure. il est
attaché haut, porté gaiement mais pas enroulé au dessus du dos ni incliné vers
l'avant à partir de sa naissance. Les épaules sont bien obliques et non
chargées. Les membres antérieurs sont droits et d'aplomb, l'ossature est ronde.
Le membre ne s'amincit pas en fuseau vers le pied. La hauteur du coude au sol
est à peu près la moitié de la hauteur au garrot. Les cuisses sont également
bien musclées, les grassets bien angulés, les jarrets fermes, bien descendus et
parallèles. Ses pieds sont serrés et fermes, parfois qualifiés de "pieds
de chat". Son corps est compact dans sa construction avec un bon squelette
et des aplombs bien dirigés.
La ligne du dos
est droite et de niveau, la poitrine descendue sous le coude les côtes bien
cintrées et s'étendant bien en arrière, le rein puissant, court et souple, le
ventre pas exagérément relevé. Le minimum souhaitable pour sa taille au garrot
est de 33 cm et le maximum souhaitable de 40 cm. La robe du beagle la plus
répandue, du moins en France, demeure tricolore, avec un manteau noir bordé de
brun parfois cuivré, le ventre, la gorge, le museau et les membres blancs. On
rencontre aussi quelques sujets bicolores, pour la plupart blancs et oranges,
dénommés "Lemons". Mais il faut savoir qu'à l'exception de la teinte
"foie", toutes les couleurs reconnues pour les courants sont admises,
à condition que l'extrémité du fouet soit blanche.
Son histoire
accompagne pour ainsi dire celle de son pays d'origine, l'Angleterre, où il se
fait surtout remarquer au XVIe siècle, durant les règnes de Henri VIII et
d'Élisabeth 1. D'où le nom de la
variété "Beagle Élisabeth", aujourd'hui devenu rare. Le
"National beagle club" fut ensuite créé en 1888 et le "first
national field trial", premier concours d'utilisation, eut lieu le 3
novembre 1890, qui par coïncidence se trouve être chez nous le jour de la saint
Hubert. Heureux présage ou pure coïncidence ?
Toujours est‑il
que c'est vers cette époque que le beagle traversa la Manche pour faire son
apparition en France.
Source :
Le chasseur de sanglier.
Le chasseur de petit gibier
Christian PUJOL
CLUB DU BEAGLE
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